Comme dans tous les voyages, nous avons rencontrés lors de celui-ci des gens sympathiques et intéressants. Il faut comprendre que ce n’est pas très difficile de rencontrer des québécois durant les vacances de la semaine de relâche car au moins 75% des touristes sur le site étant du Québec. Ce que je j’aime de la plupart de ces rencontres c’est que se sont des personnes passionnées par les voyages avec qui l’on peut partager des expériences les plus variées. Cette fois-ci, nous avons rencontré deux dames, professeurs de leur métier, qui ont partagé avec nous leur passion des voyages. Des dames dans la jeune cinquantaine (je n’oserais m’avancer plus sur le sujet de l’âge exacte!) mais qui par leur joie de vivre, leur passion pour les voyages et autres aspects de la vie, m’ont semblé tellement plus jeunes que plusieurs personnes dans la vingtaine ou trentaine que je connais. Quelle plaisir de pouvoir discuter de ces contrées lointaines, des aventures que tous vivent dans ces déplacements dans des pays aux mœurs si différentes des nôtres. Mais la joie aussi de voir leurs yeux brillants de gaieté à la vue de ces objets hétéroclites et ingénieux que l’on retrouve toujours dans les pays dits défavorisés. La curiosité de Marie-France à la vue d’une machine à pop-corn ‘patentée’ à l’aide d’un vieux chaudron tout usé. Les tentatives de rapprochement d’Andrée avec le gamin rebelle mais un peu timide rencontré dans la petite ville de Remedios que nous avons visité. Car c’est le plus souvent lors de ces petites sorties en dehors du complexe hôtelier et dans les petits villages locaux que se forment les plus beaux souvenir de voyage.
L’aventure de la pizza locale dégustée sur la place centrale de Remedios en est un bon exemple. Je vous décris le scénario : Un marchant ambulant vendant des pizzas pour 5 pesos (environ 20 cents canadien). Pizzas cuites dans un fourneau classique des années 50 ou 60, lui-même installé dans un genre de chariot directement sur le bord de la route et branché de façon très artisanale au réseau électrique de l’hôtel voisin. Il est environ 13 heures et c’est donc l’heure de diner. La pizza, dégageant une odeur très enivrante qui nous titille nos sens olfactifs, nous semble très intéressante. Malheureusement, toutes les pizzas sont déjà vendues. 'Revenez dans quelques minutos' de nous dire le vendeur cubain. 90 minutes plus tard (!), le voilà enfin de retour. Nous sommes les premiers en ligne, question de ne pas manquer notre coup de nouveau. Les pizzas sont mises au four et l’odeur de la pizza et de la victoire commencent à se faire sentir. Mais malheur, le four cesse de fonctionner! Après plusieurs tentatives pour ranimer le pauvre vieux four, le vendeur décontenancé doit se rendre à l’évidence : il n’y a plus de courant. À ce moment, il commence à y avoir une foule affamée qui attend de pouvoir déguster les sublimes pizzas (Comme dirait Confusius : ‘Plus on a faim, meilleure semble la bouffe’). Notre vendeur quitte donc de nouveau son étal pour aller chercher de l’aide. Dix minutes plus tard, le voilà de retour avec son copain ‘électricien’. Celui-ci installe son échelle le long du mur, la replace après avoir constaté qu’elle était à l’envers et se dirige tout droit vers un entremêlement de fils électriques. Débrouillardise, chance, talent réel en électricité ou encore intervention divine, toujours est-il que le four s’est finalement remis en marche et que nous avons obtenus nos exquises pizzas. Quand on parle de joie de vivre, les yeux pétillants de Marie-France qui regarde avec un amusement grandissant cette incroyable épopée qui se déroule sous nos yeux resteront un de mes beaux souvenirs de ce voyage. ‘On dirait une vieille comédie en noir et blanc du cinéma muet’ qu’elle dira…
Vive les voyages et vive ces rencontres avec des personnes intéressantes et cultivées qui nous permettent d'élargir nos horizons.
Blog écrit par sous le chaud soleil de St-Lazare et par une belle température de 6 degrés Celsius!
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