lundi 9 mars 2009

Pas de ma faute

Je me suis réveillé ce matin en repensant à un article que j’ai lu dans la revue GEO et portant sur Luiz Inaxcio Lula da Silva, le président brésilien. Tout le monde l’appelle ‘Lula’, nom qu’il a fait rajouter officiellement à son nom en 1982. Je dois l’admettre, je n’avais jamais entendu parler de ce monsieur avant de lire cet article et pourtant M. da Silva est président du Brésil depuis 2002. Pourquoi est-ce j’ai pensé à lui? Parce que comme Barack Obama, ce monsieur n’avait aucune raison de penser un jour à devenir président. Père absent, élevé dans la pauvreté par sa mère avec sept autres enfants dans la misère, M. da Silva quitte l’école à … 10 ans. Il fait des petits boulots pour survivre jusqu'à ce qu’un jour il saisisse différentes opportunités pour progresser dans la vie. Le résultat est concluant dans son cas puisqu’il est devenu le plus populaire des présidents brésiliens. Je me promets d’ailleurs de lire plus sur ce monsieur dès que j’aurai terminé la biographie de Barack Obama.

Quand je pense à ‘Lula’ et à Barack, qui étant jeunes avaient toutes les raisons du monde de devenir des bons à rien, je réfléchis. Je réfléchis aussi quand je vois performer un Martin Deschamps qui avait toutes les excuses pour devenir un assisté social et que personne n’aurait jugé compte tenu de ses handicaps. Devant ces quelques exemples de réussites (et il y a tant d’autres, mais je manque de temps), je ne peux que réfléchir à tous ces jeunes qui se servent de leur enfance malheureuse pour excuser leurs actions malveillantes et leur défaillance à réussir dans la vie. Je ne peux que réfléchir devant ces assistés sociaux qui ont toutes leurs capacités pour pouvoir travailler mais qui sont trop lâches pour faire le moindre effort. Devant ces gens, peu importe qu’ils soient blancs, noirs ou encore latinos qui tuent, volent, agressent parce qu’ils n’ont pas eu un bon départ dans la vie. Je rage d’entendre des jeunes dire ‘ce n’est pas ma faute’ dès que quelque chose ne va pas. De voir tous ces gens qui se dé-responsabilisent dès qu’un malheur les frappe. Ils fument parce que tout le monde fume. Ils boivent parce que leur père buvait. Ils ne travaillent pas parce qu’il n’y a pas de travail assez bien pour eux. Des excuses, rien que des excuses. Mais des larves de la société, il y en aura toujours. On ne peut qu’espérer que ces gens qui réussissent malgré les obstacles de la vie continueront d’inspirer quelques personnes à se secouer, à se débarrasser du carcan de leurs excuses et à faire les efforts requis pour réussir à avoir une vie honnête. L’espoir, c’est ce qui guide le monde.

Pour en savoir plus sur 'Lula':


Bon lundi quand même.

1 commentaire:

  1. À un moment donné, il faut en revenir de son enfance et prendre les moyens pour passer à autre chose...

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