Ministre de l’Emploi et de la Solidarité Sociale au Québec
Bonjour monsieur Hamad,
Ma conjointe est présentement sur le chômage. Elle travaillait dans le domaine de la vente informatique depuis 10 ans mais cet emploi ne lui convenait plus, le stress de la vente de systèmes informatiques l'ayant rendu pratiquement dépressive. Ne voulant pas rester trop longtemps sur le chômage elle a fait une sérieuse réflection sur ce le domaine dans lequel elle aimerait travailler. L'idée lui vient de devenir agent de voyage. Elle a toujours eu du succès dans la vente et elle adore les voyages, ça semble un choix logique, non? Tout enthousiaste, elle contacte la meilleure école qui donne ce genre de formation. Parfait, celle-ci commence au début avril. Nous comprenons fort bien que nous devons payer par nous-mêmes le $7,000 que coûte le cours et n'avons aucune attente d'aide du gouvernement. Elle va donc voir son agent de chômage pour avoir l'autorisation requise pour suivre son cours tout en continuant de recevoir son chômage. Une formalité.
Mais non, il refuse! Selon les statistiques, les perspectives d'emploi en Montérégie sont trop faibles et les salaires trop bas! J'ai été voir le site www.emploiquebec.com et je constate que si les perspectives d'emploi en Montérégie sont faibles, elles sont acceptables à Montréal. Or nous habitons à St-Lazare et il est très normal pour nous d'aller travailler à Montréal. Pourquoi donc sommes-nous restreints par les perspectives d'emploi en Montérégie? La Montérégie est un énorme territoire et il est inconcevable que celui-ci soit utilisé comme barème pour évaluer les perspectives réelles d’emplois pour quelqu’un habitant à 10 minutes de l’île de Montréal! Je ne pense pas que ma conjointe considère aller travailler à Acton Vale qui se situe à 144 kilomètres!
De plus, ma conjointe n'a pas l'intention d'aller faire de la réponse téléphonique à $9/heure, mais bien de démarrer sa propre agence avant longtemps. Mais ça lui prend un diplôme et un minimum d'expérience pour ça. Nous ne comprenons pas que le Gouvernement refuse de l'aider à s’éduquer dans un domaine qui la passionne et ou elle compte exceller! Si nous sommes personnellement prêts à investir $7000 dans une formation, c'est parce que nous avons confiance qu'elle réussira dans son domaine. Je ne sais pas si il est possible d'avoir des exceptions à ces refus et que son cas soit reconsidéré.
J'attends de vos nouvelles d'ici peu.
Bonne chance...
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