Le peuple créateur

Le Canadien de Montréal est à vendre. Il paraît que ça vaut autour de 300 millions de dollars canadiens. Rien contre l'oncle Georges Gillett qui semble une personne très gentille, mais les gens aimeraient bien que ça redevienne une propriété québécoise. Toutefois seules quelques entreprises québécoises auraient les moyens de débourser cette somme, dont celle de Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil. Ça serait sûrement amusant de voir le Cirque propriétaire du Canadien! Imaginez tout le spectacle qu'on pourrait monter autour des parties de hockey. Premièrement on change le chandail pour mettre des couleurs plus voyantes. De toutes façons, ça pourrait pas être plus laid que certains des chandails du centenaire qu'ils ont mis cette année. D'ailleurs c'est lorsqu'ils ont mis le chandail rayé hyper laid que la chute aux enfers a commencé, mais ça, c'est une autre histoire. Revenons au Cirque.

En plus du nouveau chandail, il faudrait maquiller les joueurs question de les rendre plus drôles aux yeux des spectateurs. Ainsi, même dans la défaite, on pourrait s'amuser! Et que dire des présentations d'avant partie. Une ribambelle de clown qui patinent sur la glace en faisant toutes sortes de simagrées de même que quelques artistes pendus au plafond et faisant de la trampoline. On pourrait même faire travailler certains des artistes venant de l'étranger aux comptoirs à hot dog, question de bien leur faire comprendre la culture québécoise... Une situation gagnante à tous les points de vue!

Mais pourquoi ne fait-on pas du Canadien une équipe publique? 300 millions de dollars... La population de la région de Montréal serait d'environ 3 millions de personne. Il ne faudrait donc que 300,000 personnes prêtes à investir un petit $1,000 et le tour est joué! Et le meilleur la-dedans c'est qu'on n'aurait même pas à payer de personnel de hockey. On organiserait un concours parmi les actionnaires pour déterminer l'entraîneur, les assistant-entraîneurs et le gérant du jour! Il y a tellement de connaisseurs de hockey au Québec, ça ne devrait pas être un problème. Même Guy Carbonneau aurait la chance de revenir en y mettant un petit $1,000. Et les autres équipes seraient sûrement décontenancées par notre stratégie. Imaginez: Chacun des gérants voudrait laisser sa marque et tenterait de procéder à un échange spectaculaire... Il faudrait quand même mettre quelques règles, sinon ça deviendrait fou.

• Pas plus d'un échange par mandat


• Pas plus de 2 joueurs échangés par semaine (d'où l'avantage d'être le premier gérant de la semaine!)


• Pas plus de 2 renvois/rappels dans les mineurs par semaine. Mais un renvoi ne peut être jumelé à un échange (faut laisser du plaisir à tous les gérants)


• En tant que coach, pas le droit de demander des autographes aux joueurs


• Pas le droit de gagner au concours plus d'une fois par année.

Il paraît que nous sommes créatifs au Québec. Prouvons-le une fois pour toute!