Lundi le 16 février était un jour de congé pour moi. Le jour de la famille en Ontario. L'équivalent de la St-Jean Baptiste du Québec j'imagine. Comme mon principal client est en Ontario, je me suis retrouvé en congé forcé. Rien de mieux pour prendre des rendez-vous à Montréal et travailler sur le développement de futurs projets. Me voilà donc en route pour le centre-ville pour rencontrer un ancien collègue de travail. À ma grande surprise, aucun bouchon de circulation à 9 heures le matin. Est-ce que le trafic routier se serait amélioré durant les 3 dernières années? Mais non, il semble qu'il y ait beaucoup de congés scolaires en ce lundi. Et puis l'UQAM est fermée pour la journée. Encore un conflit de travail. Je ne m'en plaindrai pas puisque les routes sont dégagées.
Me voilà donc rendu au centre-ville, tout content d'être en avance. Je me stationne et décide d'aller prendre une petite pause de soulagement biologique. Je me trouve donc des toilettes et je défais lentement ma ceinture afin de pouvoir faire ce que j'ai à faire (je préfère vous éviter les détails!). Tout va pour le mieux avec l'opération 'détachement de ceinture'... jusqu'à ce que la pochette de mon cellulaire décide de foutre le camp, direction bol de toilette! Je la sens glisser et d'un réflexe prodigieux, ceux qui me connaisse savent ce dont je suis capable, saisit la pochette avant qu'elle ne se retrouve au fond de l'eau. Malheureusement, cette pochette, comme le nom l'indique, est fabriquée selon le concept d'une poche, i.e. qu'elle a une ouverture, maigrement protégée par un rabat magnétique. Ayant saisit la pochette par sa base, ce qui avait statistiquement parlant 50% d'arriver se produisit: le rabat de la pochette s'empressa de s'ouvrir et le cellulaire de partir! Plusieurs choses peuvent expliquer ce qui s'est passé ensuite. On pourrait penser à Isaac Newton et sa théorie de la gravité mais je crois plutôt que c'est mon expérience de golfeur amateur qui peut mieux l'expliquer: Si il y a de l'eau en vue, la balle de golf sera irrémédiablement attirée vers elle. C'est donc suivant ce principe que mon cellulaire continua et malheureusement termina sa course avec un grand plouf dans la cuve de toilette... Malgré un autre geste d'une rapidité indescriptible, je ne pu que sortir le cellulaire qu'une fois celui-ci bien imbibé. Quelques jurons plus tard et après l'avoir vigoureusement essuyé à l'aide de papier de toilette, je l'ouvre et surprise, il fonctionne toujours! Bien entendu, l'écran ressemble à ces boules décoratives que l'on brassent pour faire voleter les flocons, mais à travers l'eau ayant envahit l'écran, on peut voir que tout semble fonctionner. Me doutant que cela ne pouvait durer longtemps, j'ai rapidement appelé mon collègue pour confirmer le lieu exact de rendez-vous. Ce fut quelques instants plus tard, après cet ultime effort, que mon Nokia, ce cher compagnon de la dernière année, rendit l'âme. Il mourut doucement, sans tambour ni trompette et surtout, sans exploser, ce qui semble être devenu une nouvelle mode au japon.
Quelle triste histoire vous entend-je penser.
(Un essai de style que j'aimerais bien valider avec un professeur de français).
Toutefois, telle l'histoire de Cendrillon, celle-ci a une fin heureuse. J'avais mon cellulaire depuis un an, ce qui selon les termes de mon contrat avec Rogers, me permet une mise à niveau, i.e. que je peux remplacer mon cellulaire existant par un plus récent (moyennant certains frais bien entendu!). Je me suis donc arrêté chez Costco qui se trouvait sur ma route et me suis procuré un iPhone (le petit modèle de 8 GB). Me voilà donc propriétaire du gadget ultime, celui qui représente à mes yeux, l'avancement le plus moderne de la technologie au cours des 5 dernières années. J'espère vous raconter au cours d'autres chroniques, les joies et les peines que me procureront ce fantastique accessoire. Maintenant je me dois de partir, un train à prendre!
La morale de cette histoire? Il faut se méfier de l'eau qui dort, au golf comme dans la vie!
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