jeudi 16 avril 2009

Les trop puissants syndicats

Ah les syndicats! Pas la première fois que j'en parle et certainement pas la dernière. Ces chers syndicats, si assoiffés de pouvoir qu'ils en oublient leur raison d'être. Avez-vous entendu parler de l'histoire des concessionnaires Gravel à Montréal. Jean-Pierre Gravel, le propriétaire de ces concessionnaires Buick et Saab et a bien de la misère à arriver compte tenu du contexte économique. Pour faire une histoire brève, pour éviter de mettre la clé dans la porte, il doit pouvoir obtenir un emprunt à court terme. Pour pouvoir obtenir ce prêt, il doit démontrer une capacité à faire des profits. Il essaie de négocier avec le syndicat de ses employés, le TCA, pour obtenir certaines concessions. Bien entendu, le trop puissant syndicat refuse de bouger. M. Gravel n'a donc pas le choix et annonce la fermeture de ses concessions automobiles. Les employés, qui semblent bien apprécier M. Gravel et ne voulant surtout pas perdre leur emploi, concluent directement une entente avec M. Gravel acceptant une baisse de salaire de 10% pour la prochaine année. Ce dernier peut donc aller négocier son prêt et continuer d'opérer sa business. Ça vous semble logique? Mais bien sûr! Mais c'est trop logique pour une situation où les trop puissants syndicats sont impliqués. Le syndicat refuse l'entente effectuée par les employés. Et le syndicat a porté toute l'affaire devant la commission des relations du travail (CRT) qui lui a donné raison. Le syndicat préfère que les employés de Gravel perdent leurs emplois plutôt que d'effectuer une telle concession. Pourquoi? Pas le trop puissant syndicat représente des milliers d'autres employés dans le domaine automobile et que si il consent une telle concession, celà pourrait faire boule de neige et impacter les autres ententes. Pour plus d'information:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2009/04/20090411-080403.html

Quand je vous dis que les syndicats sont rendus trop puissants et qu'ils ne pensent qu'à leur poche, plutôt que d'agir pour le bien des travailleurs qu'ils représentent.

C'est la même chose dans le cas de Fiat qui veut acheter Chrysler. Seule et unique condition: Que le trop puissant syndicat représentant les employés de Chrysler fassent des concessions sur les droits acquis dans le passé alors que l'industrie automobile roulait sur l'or (jeu de mots évident!). Pensez-vous que le trop puissant syndicat va fléchir?

À suivre...

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