On n'en fait plus des comme ça!

Je viens tout juste de revoir un classique du cinéma: Forrest Gump.  Wow! J'ai dû le voir au moins 5 fois depuis sa sortie en 1994. Je pense qu'à chaque fois, je l'apprécie encore plus. On attend avec impatience les phrases ultra connues telles 'La vie est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais ce qu'on va avoir' ou encore 'Cours Forrest Cours!'.  Et aussi les scènes qui ont marqué toute une génération:  Forrest qui court, Forrest qui joue au ping pong et Forrest le pêcheur de crevettes.  Tous savent que la chaîne de restaurant Bubba Gump tire son nom de l'ami de Forrest.

Mais plus que ces scènes, l'atmosphère du film est ce qui me touche le plus.  La fragilité du personnage, sa naïveté et son amour indéfectible pour sa Jenny.  Et que dire de la fin quand Forrest découvre qu'il a un fils.  Impossible de demeurer insensible.

Une performance extraordinaire de Tom Hanks.  Un grand film.  Un des meilleurs de tous les temps, sans aucun doute.

Bref, j'ai déjà hâte de le revoir... dans cinq ans!  Où peut-être avec ma fille, qui sait...

Une belle soirée... Merci Forrest!

Voyage au Kenya: Masai Blues

Sept 2010 - Je pense que j'ai fait une dépression suite à mon voyage au Kenya.  Une petite dépression de quelques semaines où tout semble gris alors que journées s'écoulent sans but.  C'est curieux parce que je n'ai pas pensé que c'était dû à mon voyage avant que mon ami Jean-Marcel vienne me poser la question à savoir si j'étais parfois déprimé après mes voyages, comme ça lui arrive.  J'ai trouvé la question bien pertinente et surtout très éclairante.  Car je ne suis pas quelqu'un qui déprime.  J'ai toujours aimé la vie et trouvé une motivation dans chaque petit évènement du quotidien.  Je suis ce qu'on appelle 'un bon vivant', quelqu'un qui s'amuse d'un rien et qui rit facilement.  Et pourtant depuis quelques semaines, ça n'allait pas.  J'avais perdu ma naiveté, ma joie de vivre.  Il faut dire que je ne manque pas de petites épreuves ces temps-ci, mais rien qui ne justifiait une si profonde déprime. 

Et tout à coup, avec la question toute banale de Jean-Marcel, BANG, la lumière fut! Trop de belles et grandes émotions durant ce voyage en Afrique combien trop court!  C'est une déprime sournoise car quand tu reviens, tu parles avec passion de ton voyage à tous tes parents et amis.  Et soudain, ça se termine.  Plus de questions, plus de discussions, plus d'émotions...  C'est sûr que ça frappe un peu.  Il faut dire que ce voyage au Kenya... wow!  Le top, le sommet, le nirvana des voyages!  Ça va être difficile de faire mieux, mais comme tout voyage à l'étranger peut être conçu et surtout vécu de façon à apporter une dose unique d'exotisme.

Donc, le diagnostic est établit: Le blues du voyageur!  Le remède?  Selon quelques sites internet que j'ai trouvé qui traitent du sujet, la solution à cette déprime est fort simple:  Planifier un prochain voyage!  Bien entendu, c'est parfois plus facile à dire qu'à faire...  Comme je traverse présentement une petite crise financière, il n'est pas évident de penser à faire un voyage d'un certain niveau.  Et pourtant, c'est ce que je vais faire!  Il n'est pas question que je me morfonde à penser à toutes les belles émotions que j'ai vécu!  J'ai encore plein de points Aeroplan en banque et on trouvera bien un peu d'argent dans nos fonds de tiroir pour se payer un petit voyage amusant.  De toutes façons, vu la façon de plus en plus aventureuse dont on voyage, le budget devrait être contrôlable!

Première action, prendre contact avec Michel et Brigitte, nos copains de voyage.  Peut-être pouvons-nous encore une fois synchroniser nos horaires et planifier un voyage ensemble?  Sinon, ce n'est pas grave, c'est toujours très stimulant de prendre le temps de s'asseoir avec ces passionnés de voyage et d'échanger des idées sur des voyages futurs.  D'ailleurs, même lorsque nous étions en Afrique, nous avions commencé à parler d'un futur voyage.  Le Pérou fut mentionné...  et pourquoi pas?  En autant que l'on puisse faire de ce voyage typiquement touristique une aventure dépaysante et culturellement enrichissante. À suivre...

Pour éviter que blog soit totalement axé sur la déprime, j'ai décidé de l'égayer de plusieurs photos prises au Kenya, dans le Masai Mara, lors de notre visite d'un village Masai.  Comme je ne suis pas très connaissant de la culture Masai et que je ne saurais trouver assez de mots pour remplir un blogue assez long pour me permettre d'afficher toutes les superbes photos, je profite de celui-ci pour faire d'une pierre deux coups, comme dit l'expression.  Cette visite au village Masai demeura un de mes beaux souvenir de voyage.  Comme nous étions hors saison touristique, nous étions les seuls touristes et avions le village pour nous tout seul. 

La visite d'un village Masai n'était pas une option pour nous. Notre guide Nicolas nous a donc proposé de visiter un village pas très loin de notre resort.  Nous aurions préféré s'arrêter dans un village rencontré au hasard lors de nos déplacements, mais Nicolas ne le recommendait pas.  Comme  nous avions eu jusqu'à présent que du bon service et de bons conseils de sa part, nous avons donc acquiéscé à sa suggestion.  Premier point important: Tous les sites ou guides de voyage vous diront que les Masai sont conscients de l'attrait touristique qu'ils présentent.  Donc, si vous prenez une photo, il faut s'attendre à payer.  Nicolas nous a donc recommandé une approche qui enlève la pression d'avoir à négocier à chaque photo.  On paye un montant fixe à l'entrée et ensuite on est libre de prendre qui ont veut en photo sans se faire achaler.  Même si le prix semble un peu cher ($20/pers) au début, je pense que nous en avons amplement pour notre argent. 

Démonstration des danses et chants classiques auxquels nous avons même pu participer.  Vous avez sûrement déjà vu une danse Masai ou les guerriers sautent à des hauteurs vertigineuses en poussant des cris de mort...  Nous avions aussi apporté des cadeaux, dont un sac de réglisse dont les enfants se sont vites saisi pour se régaler sous l'oeil jaloux des adultes! En espérant ne pas avoir contribué à l'apparition d'une carie avec cette petite gâterie... Visite guidée par un Masai parlant très bien anglais et nous expliquant la façon de vivre des Masai. Leurs maisons sont construites de boue et de merde de buffle, mais ne vous inquiétez pas, ça ne sent rien.  Par contre, il est intéressant de constater que les Masai sont un peuple nomade et donc qu'à chaque 10 ans, ils démolissent leur village pour ensuite se déplacer de quelques kilomètre et en reconstruire un nouveau.

En résumé, des photos à la tonnes, des gens souriants, une danse et pour finir une superbe activité de négociation avec l'ensemble du village pour quelques items achetés sur place! Vraiment, un moment magique. Une joie de négocier avec un village en entier! Mais tout se fait dans le sourire, le respect et la joie.  J'ai même réussi à acheter une véritable coupe coupe d'un des chasseurs Masai pour environ $10 alors que je marchais vers le véhicule à la fin de la visite.

Fini la déprime!  Pensons voyage!  Et vive la vie!

GARDEM 2010-2011: Équipe de rêve

La nouvelle saison de hockey 2010-2011 est débutée depuis le 1er septembre et l'heure est maintenant au bilan.  Le GARDEM, équipe championne de la division 11 en 2009-2010 saura-t'elle défendre son titre?  Après un début sans opposition dans la division 11, nous avons demandé à être montée dans la division 10.  Erreur stratégique?  Avec maintenant une fiche de 4 victoires et 2 défaites dans la division 10, je pense que nous avons prouvé que notre place est dans ce niveau.

J'adore notre équipe de cette année!  Une équipe de travaillants qui pensent d'abord au succès de l'équipe avant de penser à leurs statistiques personnelles.  Aucune vedette dans cette équipe.  Tous les joueurs contribuent à l'attaque et tous se sacrifient en défense.  Voici donc notre équipe:

Guillaume Monette Martin: Joueur de centre, un vétéran du Gardem.  Cette année, Guillaume s'impose comme un leader tant sur la glace que dans le vestiaire.  Il est beaucoup plus patient avec la rondelle, fabrique des jeux incroyables et travaille dans les 2 sens de la patinoire.  Quand un joueur de défense fait une montée, on peut toujours compter sur Guillaume pour le couvrir à la défense.

Alexandre Monette Martin: Un ailier gauche qui en est maintenant à sa 3e saison de hockey.  Alexandre a toujours été un bon passeur, mais il s'est maintenant développé un coup de patin qui lui permet de suivre le jeu et d'être agressif même sans rondelle.  Alexandre est quelqu'un qui fonce au filet, qui dérange les gardiens et qui va compter sa part de buts.

Danny Payette: L'autre centre de l'équipe.  Danny n'a pas son pareil pour gagner des mises au jeu et ramener la rondelle vers ses défenseurs.  Danny possède un tir foudroyant qui fait peur aux gardiens adverses.  Un analyste du jeu que tous écoutent et qui donne des conseils judicieux à tous et chacun.  Comme Guillaume, Danny est très conscient de son jeu défensif et couvre immédiatement un défenseur qui s'enfonce en zone adverse

Steve Doré: Ailier droit - Un membre de notre équipe d'été qui a décidé de joindre les rangs du GARMEM pour la vraie saison.  Un joueur spectaculaire, combatif et déterminé qui prend tous les moyens possibles pour amener la rondelle au but adverse.  Un super gars d'équipe qui encourage continuellement ses coéquipiers. Richard a aussi gardé le but en quelques occasions et il a démontré qu'il peut être aussi spectaculaire dans les buts qu'à l'avant!

Richard Dufresne: Ailier gauche - Un autre remplaçant de nos équipes passées qui a décidé de se joindre à notre équipe.  Un petit joueur qui ne fait peur à aucun adversaire... avant que le match débute.  Un joueur avec un instinct extraordinaire pour se démarquer.  Richard est un marqueur, un gars avec des mains d'artiste et un tir d'une précision meurtrière.  Si Richard s'échappe, c'est un but presque assuré!

Tommy Sagala:  Ailier droit - Une recrue dans notre équipe.  Tommy n'avait pas beaucoup d'expérience de hockey sur glace avant cette saison, mais à jouer 2 parties par semaine, il s'améliore très rapidement.  Un joueur enthousiaste, passionné qui effectue parfois des jeux d'une précision chirurgicale.  Quand Tommy aura marqué quelques buts, il ne sera plus arrêtable!

Martin Couture: Défenseur droit - Un autre vétéran du GARDEM.  Martin est un joueur animé d'une grande passion.  Un joueur intense qui est patient avec la rondelle et qui peut parfois effectuer des montées à l'emporte pièce qui se terminent souvent avec un but.  Martin a amélioré son jeu d'équipe et effectue beaucoup plus de passes qu'au début de sa carrière.  Il a su développer une vision du jeu qui permet à tous ses coéquipiers d'être meilleurs.

Serge McIntee: Défenseur droit - Un joueur de l'équipe d'été qui a décidé de joindre l'équipe du GARDEM pour la saison d'hiver.  Un patineur élégant et rapide, Serge possède un tir d'une grande puissance.  Un défenseur très fiable qui peut se permettre de forcer le jeu en zone adverse étant donné sa grande rapidité. Un fantastique joueur d'équipe et une magnifique acquisition pour le GARDEM.

Marcel Boisjoli:  Défenseur gauche: Après s'être joint au GARDEM durant la saison d'été alors qu'il s'initiait au hockey sur glace, Marcel entreprend sa deuxième saison avec force.  Un défenseur fiable qui est très conscient de ses forces et faiblesses.  Marcel ne se met jamais dans le trouble et est un excellent passeur. Un gars motivé qui contribue aux succès de l'équipe de bien des façons.

Ronald Martin: Défenseur gauche: Le capitaine et un vétéran du GARDEM.  Pas très rapide et ne possédant pas un très bon tir.  Par contre, il essaie d'être combatif dans toutes les situations et est un joueur qui prêche l'exemple par son jeu défensif.  En fait, mon meilleur atout est d'avoir réussi à réunir un groupe de gars aussi uni!

Je dois aussi parler de nos 2 remplaçants principaux, Karl Cardinal et Charles Paquet.  Des réguliers du GARDEM qui malheureusement n'ont pas pu se joindre à l'équipe cette saison.  Par contre, ils sont toujours les premiers appelés et s'intègrent parfaitement dans l'équipe.  Je les considère comme des membres réguliers peu importe leur rôle de réserviste pour cette année!

Bonne saison de hockey!  Bonne chance au GARDEM saison 2010-2011!  À nous la coupe MHL!

La musique qui fait fondre la neige!

Quelle surprise le 31 octobre au matin que de voir le sol couvert de quelques pouces de neige blanche! Définitivement un peu tôt dans la saison, mais bon, j'imagine qu'on peut se consoler en pensant que celle-ci sera disparue d'ici quelques jours.

Autre signe avant coureur de l'hiver, les disques de Noël commencent à sortir!  Je ne suis définitivement pas un fanatique de ce genre de musique répétitive et trop souvent éthérée.  Mais par contre, j'ai entendu un extrait d'un disque, qui je pense aura un attrait certain de par sa différence: Havana Angels de Florence K.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Florence K. est la fille de la diva Nathalie Choquette. Une chanteuse fabuleuse avec une voix chaude et envoûtante aux accents latins.

Pour vous donner une idée de son genre de musique:

Vous pouvez aussi aller visiter son site web pour entendre les toutes dernières chansons de son album 'de noël'.  Une artiste à découvrir et qui j'espère aura la carrière internationale qu'elle mérite!

http://florencek.com/fr/

Dans le même ordre d'idée, une de mes chanteuses préférées a fait une première apparition à un show télévisé: Alejandra Ribera.  Malgré qu'elle soit torontoise, Alejandra a fait sa première télé à un show du Québec, Belle et Bum.  Pour ceux qui ne l'ont jamais vu en spectacle, l'expérience d'écouter Alejandra est assez 'spéciale'.  Elle a une voix un peu grave et nasillarde.  Mais quand on la voit en spectacle, on s'aperçoit immédiatement de la passion qui l'habite et de la puissance de sa voix.  Elle se sort littéralement les trippes sur la scène!  Une énergie débordande et communicative qui vous saisit telle une vague de tsunami.  Une expérience mémorable que j'ai eu l'occasion de vivre lors d'un voyage à Toronto.  Je vous la fait donc découvrir ici, mais vous devez absolument vous donner la chance de la voir en spectacle avant de vous faire une idée finale.

Deux chanteuses aux voix chaleureuses qui me font oublier le froid de l'hiver qui nous envahit tranquillement.

Bon hiver!

Je vous salue M. Cook!

Pour faire suite à mon dernier blog sur Jesse Cook En compagnie de Jesse Cook, je suis heureux d'annoncer que ma soirée de dimanche a été extraordinaire! Non seulement joue t'il une musique spécialement envoûtante (weird selon ses propres termes), Jesse Cook s'avère être un artiste généreux, enthousiaste et très rigolo. À ma grande surprise, il parle très bien français et s'amuse de son manque de vocabulaire. Les quatre musiciens qui l'accompagnent sur scène sont tout aussi excellents que ce maître virtuose de la guitare. Le percussionniste cubain a d'ailleurs effectué un fantastique solo de tam-tam assis sur une caisse de bois dont je ne connais malheureusement pas le nom. Nous avions la chance d'avoir des billets en première rangée ce qui a rendu le spectacle encore plus extraordinaire. Comme c'est un spectacle acoustique qui est principalement axé sur les performances des musiciens, être assis très proche est très intéressant. Tous les musiciens semblaient avoir un plaisir fou à être sur scène et leur bonheur d'être là illuminait leur performance. Nous étions dans une petite salle relativement petite et qui était remplie de fans complètement accros. C'est avec joie que tous se sont levés vers la fin du spectacle pour un medley composé de plusieurs airs dynamiques.


Je vous recommande donc chaleureusement ce spectacle et je me promet d'y retourner lors de sa prochaine visite!

La soirée fut d'autant plus un succès que nous avons découvert un magnifique restaurant à Valleyfield: Le Nouvelle Orléans. C'est un petit restaurant intime d'environ 40 places et qui sert de la nourriture traditionnelle cajun. J'ai pris un jambalya légèrement épicé qui m'a réchauffé les lèvres d'une chaleur agréable. Je le recommande pour son ambiance, sa nourriture et aussi pour son emplacement directement en face de la salle de spectacle. Une excellente façon de débuter la soirée avant d'aller assister à un show.
Une excellente façon de débuter la soirée avant d'aller assister à un show. Pour plus de renseignements:

Je n'aurais jamais cru avoir autant de plaisir dans la cité des campivalenciens!

En compagnie de Jesse Cook

Si quelqu'un me demandait à brûle-pourpoint quelle musique est ma préférée depuis plusieurs années, je répondrais sans hésitation: Jesse Cook.  Ses mélodies de guitare endiablées sur des airs de flamenco agrémentés d'un soupçon de jazz et de musique latine sont si envoutantes que je ne peux m'empêcher d'être naïvement heureux quand je les écoutent. Quiconque est venu souper chez moi au cours des 3 dernières années a eu droit à une musique d'ambiance 'Cookienne'.

Presque tous ceux à qui j'ai fait découvrir Jesse Cook on aimé.  Sauf mes enfants et leurs amis bien sûr! Musique quétaine, musique de vieux! Je me demande d'ailleurs a quel âge on commence à apprécier ce genre de musique?  J'ai aimé dès que j'ai entendu, mais j'étais déjà sûrement proche de mes 40 ans lors de cette première écoute. Est-ce qu'à 30 ans j'aurais aimé?  Mystère...

Et bien, je vais finalement rencontrer Jesse Cook demain soir.  Bon, j'y vais un peu fort avec mon 'rencontrer', mais je vais être du moins dans la même salle que lui! :)  Selon Wikipedia, Jesse Cook est reconnu pour l'énergie qu'il dégage sur scène.  J'espère ne pas être déçu parce que la barre est pas mal haute en ce moment!  Que demander de mieux qu'une belle soirée en compagnie de ma douce et de mes amis à se faire bercer nos émotions par la musique de Jesse Cook.

Ça sonne un peu 'groupie' mon affaire, mais que voulez-vous, ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance d'aller voir notre artiste favori en spectacle.

En voici un avant goût:




Je vous en redonne des nouvelles!

Voyage au Kenya 3: Lac Nakuru

Avertissement:  Les photos que vous allez voir dans cette chronique et celles subséquentes ont été réellement prises par notre petit groupe. Ce n'est pas un montage!  Celles de cette chronique ont toutes été prises la même journée!

Dimanche 5 septembre 2010: Départ pour le safari!  Nicolas notre chauffeur/guide vient nous chercher à notre hôtel vers 7 heures du matin.  On est bien excité!  Nicolas a l'air très gentil et parle un très bon français.  Ça s'annonce bien!  Nous en avons pour quelques heures de route pour se rendre au Lac Nakuru.  Mais pas de problèmes car nous en profitons pour se familiariser avec le paysage Africain. Quelques constatations lors de trajet vers Nakuru:

1) Il n'y pas de règles anti-pollution po

ur les véhicules au Kenya.  Dieu que ça pue parfois!  Peut-être que c'est surtout les véhicules qui fonctionnent au Kerosène?

2) Les autoroutes sont plus belles que celles du Québec.

3) Il y a beaucoup de monde massé le long des routes.  Comme dans bien des pays sous-développés, il y a des petits commerces partout!  Des hôtels, des restos, des coiffeurs, etc...

4) Contrairement aux pays de l'amérique du Sud, il n'y a pas de traces de scooters.  Les gens vont à bicyclettes ou marchent.

5) Dès qu'on sort de la grande ville de Nairobi, on voit rapidement rapidement des maasaïs.

6) On peut apercevoir des animaux sauvages (giraffes, zèbres, autruches, gazelles) à partir de l'autoroute.

Après environ une heure de route, nous apercevons la vallée du rift.  Un paysage magnifique s'étend sous nos yeux alors que nous longeons la falaise.  Premier arrêt dans une boutique de souvenir qu'on appelle 'Curio' par là-bas.  On en profite pour observer tout en bas, dans le fond de la vallée notre premier village maassaï. Pas d'achat, c'est encore trop top dans notre voyage.  Après quelques minutes, nous nous remettons en route et après quelques temps, nous arrivons déjà parc national du Lac Nakuru.  Quelques faits intéressants:

- Le parc national a été fondé en 1961

- Le parc couvre une surface de 188 km²

- Le parc est situé à une altiture de 1758 mètres au dessus du niveau de la mer

- Plus de 400 espèces d'oiseaux y vivent

À l'entrée de la réserve, une fois les modalités réglées par notre chauffeur, on ouvre enfin le toit du véhicule.  Que c'est excitant!  On peut maintenant se tenir debout! L'attente est terminée, que le safari commence!

Dès qu'on entre dans le parc, des premiers animaux viennent nous saluer.  Des petits  et des moins petits singes par dizaines se tiennnent le long du chemin.  Toujours agréable et amusant les singes! Il y en a toujours au moins un qui se joue après le machin et au moins un autre qui se fait épouiller... 

On continue un peu et qu'est-ce qui apparaît au premier détour?  Nos premières grandes gazelles!  Pas à 30 pieds, pas à 15 pieds, mais non... à quelques petits pieds de nous.  Un bon début!  Clic, clic, clic... Les photographes amateurs se font frénétiquement aller l'index. Les gazelles gambadent et nos coeurs s'emballent!  On est en Afrique!

Quelques dizaines de photos plus tard, nous continuons en direction du lac Nakuru.  Et soudainement, il apparaît devant nous. Un grand lac comme on en retrouve un peu partout, mais bizarrement, celui-ci a une couleur un peu rosée...  Un effet d'optique?  Une couleur dûe à des bactéries ou des algues africaines?

Mais non, c'est des dizaines de milliers de flamands roses installés tout le long des berges du lac!  Quelle vision magique! Ça ne fait que quelques minutes qu'on est en 'safari' et déjà nous sommes envahis d'images incroyables! En fait, selon Wikipédia, on peut retrouver près d'un million de flamants roses! On ne les a pas tous comptés, mais c'est seulement par manque de temps! Encore des clics photographiques à profusion!  On peut même s'approcher assez`près avant que certains s'envolent.  Et oui, contrairement aux flamands roses de nos parterres, les vrais volent!  Et ils sont très gracieux!

Mais d'autres animaux tiennent compagnie aux flamants. On aperçoit des buffles, des rhinocéros et aussi une hyène.  Tout ça en moins d'une heure!  Je peux vous dire qu'on trippe solide dans le véhicule!  Nicolas nous amène un peu plus loin le long du lac où on peut débarquer du véhicule et s'approcher encore plus des flamants.  Je pense que c'est là que Michel s'est brûlé à la main tellement son appareil photo était surutilisé!

Nicolas nous amène ensuite le long d'une colline de où on peut admirer le lac dans toute sa splendeur.  Deux autobus d'écoliers kenyans sont sur place.  Un de garçons et un autre de filles.  Les enfants sont très tranquilles et respectueux bien qu'ils nous jetent souvent des regards en coin.  Encore des photos, cette fois pour capturer le panorama fantastique qui s'offre à nous.  Vous noterez la trace de rose que l'on voit au loin et qui donne une idée de l'ampleur de la population de flamants massés le long des rives.  Quelques photos des enfants dans leur autobus qui se prêtent joyeusement au jeu. 

Et on repart en direction de notre premier lodge.  Tiens un petit troupeau de rhinocéros blancs!  Le troupeau est petit, mais le rhinoceros est énorme!  Il y en a un qui traverse paresseusement la route juste devant nous. Il paraît que les rhinocéros blancs sont timides.  Hum, pas certain que j'irais lui caresser la corne pour vérifier! On se rend compte que la route appartient aux animaux en Afrique.  On continue notre route et nous arrivons finalement à notre premier lodge.

Belle surprise.  Notre site est magnifique!  On se demandait un peu quelle qualité d'hébergement on aurait, étant donné qu'on a payé un prix 'compétitif'.  Nous sommes super bien reçus!  Un petit verre de jus et une débarbouillette chaude pour enlever un peu de poussière.  On descend vers la chambre.  Wow!  Superbe!  C'est vraiment très joli et aussi très tranquille.  Il y a bien sûr un filet au-dessus de notre lit, question de nous protéger des moustiques et de leur piqûre mortelle durant notre sommeil...  Une petite pause de quelques heures avant de repartir pour un safari de fin de journée.  On se

retrouve sur le bord de la piscine alors qu'une brève mais intense pluie s'abat sur nous.  C'est le temps d'une Tusker!  Pas la première du voyage, et surtout pas la dernière! 

C'est au souper que l'on rencontrera notre premier Masai. Il est un peu là comme une attraction touristique et personne n'ose lui parler de peur d'avoir à payer un extra!  Bien entendu, je me lève, je m'approche et j'engage la conversation.  'Est-ce qu'il faut te payer pour te parler ou te prendre en photo?' que je lui demande.  'C'est comme vous voulez' me répond-il.  Il est très gentil et parle un très bon anglais. 

Je suis bien content de lui parler car il me parle un peu de sa culture et de son village Masai qui est quand même assez éloigné.  Et hop, quelques photos!  Bien entendu, je lui refile quelques dollars de nos voisins du sud.  Mais je le fais avec joie, sachant que ces quelques dollars lui seront beaucoup plus utiles à lui qu'à moi-même. 

- 'Avez-vous vu un lion?' me demande t'il? 

- 'Pas encore'

- 'Vous en verrez sûrement un demain matin'

- 'Je l'espère bien!'

Finalement, on n'a pas vu de lion au Lac Nakuru, mais ce n'était que partie remise!

Une bonne nuit de sommeil nous attends. Avant de se mettre en route vers la lac Naivasha.

Quelques photos additionnelles prises au Lac Nakuru...  Beaucoup d'oiseaux colorés et originaux.

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Le vent d'automne

Wow,  ce qu'il vente cet automne!  (Ça me fait bizarre d'écrire 'vente' comme un verbe... Je le vois tellement souvent comme un mot). Il me semble que ce n'est pas seulement les feuilles qui partent au vent, mais aussi les heures des journées! J'essaie de terminer mes blogs sur l'Afrique, mais je manque de temps!  Il faut dire que faire le tri parmi 15,000 photos, ça ne se fait pas en quelques heures!  De plus comme j'essaie de jouer le plus possible au golf durant le mois d'octobre, qu'il faut aussi fermer la piscine, préparer le terrain pour l'hiver et autres menus travaux, il ne me reste plus beaucoup de temps les weekends pour écrire...  Mais ça s'en vient, ce n'est qu'une question de jours.

Est-ce que vous dites encore fin de semaine ou bien weekend?  Je me demande si c'est l'influence de mes collègues français ou bien une tendance linguistique du Québec qui fait que j'utilise plus souvent le mot weekend... Pas certain d'être content de ça.

Une petite nouvelle en passant:  Je viens de commander un Apple TV par internet.  Le nouveau modèle de Apple vient tout juste de sortir et devrait nous permettre de transformer la télé du salon en cadre numérique.  Pour le prix $119, c'est encore moins cher que d'acheter un cadre.  De plus, avec Netflix qui vient de faire son entrée au Canada, ça devrait nous permettre de louer des films pour moins cher d'ici peu.  Le choix de films au Canada est encore un peu pauvre, mais si on regarde la sélection sur le site américain, c'est très prometteur. 

Je vous en reparle quand je l'aurai reçu. D'ici 2 semaines selon le site web de Apple Store.

Bonne semaine!

Voyage au Kenya 2: Nairobi

Septembre 2010 - Nous sommes arrivés à Nairobi le 4 septembre. Étant donné le vol de nuit en provenance de Londres, nous avons fait une petite sieste le matin de notre arrivée à Nairobi.  Par la suite, nous étions fort prêts, mais un peu anxieux, à nous lancer dans la marée noire de monde et à visiter la ville dans l'après-midi en attendant de rencontrer Jean Petit Prix en fin de journée pour compléter la transaction.  Tout d'abord, un conseil de la direction de l'hôtel:  'Ne quittez pas une certaine zone et vous serez en sécurité'.  Rien pour nous rassurer!

On sort donc de l'hôtel et nous avançons courageusement dans la ville.  Il faut dire que notre hôtel, le 680 de la chaîne Sentrim est au coeur de la ville dans un coin pas vraiment touristique.  Nous marchons sur une première rue sur laquelle s'affiche quelques magasins, dont celui des chaussures Bata.  Il faut dire que Bata possède une fabrique de chaussures au Kenya et que ceux-ci sont TRÈS populaires la-bas.  Le prix est donc relativement bas comparé à celui que l'on retrouve au Québec.  Rendu au premier coin de rue, je me fais aborder par un jeune kenyan à l'air très sympa.  Il me pose quelques questions sur notre origine et me semble très intéressé à nous jaser.  Mes compagnons regardent nerveusement aux alentours puisque un des sites Internet mentionnait un scénario où un kenyan vous abordent pour discuter, vous demande un peu d'argent et si vous lui en donnez, un policier surgit vous accusant de fournir de l'argent à un terrorisme!  Mais non, rien ne se produit.  Le jeune, David,  ne désire que placoter un peu.  C'est un étudiant qui essaie tant bien que mal de compléter ses examens pour devenir radiologiste.

Je lui demande si il veut nous servir de guide pour un tour de ville et il accepte avec empressement.  Nous nous sentons déjà moins 'touristes' alors que nous marchons en sa compagnie.  David nous explique un peu son histoire, nous décrit les bâtiments et discute de la politique du Kenya.  Très intéressant.  Il est très surpris que je lui parle du concept d'égalité entre blancs et noirs au Canada!  Il nous parle aussi des guerres tribales qui ont lieu et qui ont entre autres dégénérées en tueries dans la région du lac Nakuru en décembre 2007 suite aux élections.  Il me semble que c'est assez récent et c'est là qu'on se rend le lendemain! 

Nous visitons ensuite un marché publique.  Mais comme c'est notre première journée, nous n'avons pas envie de magasiner nos souvenirs tout de suite et d'avoir à les traîner pendant tout le safari par la suite.  Afin de ne pas choquer les gens très nombreux qui nous sollicitent au marché, nous coupons court à la visite! Nous invitons ensuite David à partager un repas avec nous.  Il nous guide vers un petit resto à l'intérieur d'une tente juste en face de notre hôtel. Un repas de poulet et frites avec une bonne bière Tusker.  La première d'une longue série!  Et David de s'excuser parce qu'il mange avec ses doigts! C'est que je suis content moi de manger mon poulet avec mes doigts! Il refuse la bière et se contente d'un jus, se qui me convainc de sa bonne foi.  Il nous explique que bien que l'école primaire soit 'presque' gratuite (il faut fournir les craies et la collation du professeur), l'école secondaire est très dispendieuse et très peu accessible.  Pour ce qui est des études post-secondaires, c'est encore plus cher.  Il est par contre possible d'étudier par soi-même et de passer seulement les examens.  Si ma mémoire ne me trompe pas, on parle de 5 examens à $250 chacun.  Quand même une bonne somme pour un kenyan sans travail et sans revenu.  David se rend donc à Nairobi toutes les semaines pour étudier à la bibliothèque.  Il marche 5 km matin et soir pour s'y rendre.  Lorsque nous le quittons, David nous demande alors une petite contribution si possible.  Comme il a 3 soeurs et que Marie-Josée a apporté une grande poche de vêtements pour donner aux gens dans le besoin, on lui remet une sélection de vêtements et un petit $20 pour l'aider dans ses études.  Bonne chance David!

Jean Petit Prix nous attend dans le lobby.  On est tous très contents d'enfin se rencontrer.  Il parle une bon français et il est relativement facile de se comprendre. On se rend au petit restaurant à l'étage pour compléter la transaction et lui remettre enfin l'argent.  Je suis surpris de voir que JPP nous écrit un reçu formel et nous remet une pile de cartes d'affaire.  C'est beaucoup plus officiel que j'avais prévu et je trouve celà bien rassurant!  On célèbre notre futur safari en partageant notre 2e Tusker du voyage.

Départ pour le safari et le lac Nakuru à 7h00 le lendemain matin!  Enfin!!! 

Prochaine partie: Le lac Nakuru

Voyage au Kenya 1: Planification et arrivée

Note au lecteur du 2 avril 2013: Les chroniques sur le Kenya que vous allez lire font beaucoup état de la super qualité du service offert par notre opérateur local, Jean Petit Prix.  Malheureusement, des rapports récents font mention que ce dernier n'est plus digne de confiance.  Même si je serai toujours reconnaissant à Jean pour ses bons et loyaux services lors de notre safari de 2010, je ne peux malheureusement plus le recommander.

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Septembre 2010 - Commençons par le début.

Vers le début 2010, commença à germer l'idée d'aller faire un voyage vers l'Afrique avec nos amis Michel et Brigitte rencontrés à Bali.  (Voir chronique Voyageur du dimanche: Bali) . Après avoir longtemps considéré l'Afrique du Sud et aussi la Tanzanie, le Kenya fut finalement choisi, surtout à cause de la période visée, i.e. le mois de septembre.  C'est en effet à cette période de l'année que les gnous, une espèce de vaches cornues africaine, migrent par millions vers la région du Masai Mara au Kenya.  Il y a donc plus de chances de voir des animaux puisqu'il y a un véritable buffet de disponible sur place.

Une fois le pays choisi, il restait à régler la logistique du voyage.  Puisque nos amis travaillent chez Air Canada et qu'ils ont des rabais considérables pour les billets d'avion, il était hors de question de prendre un voyage tout compris à partir de Montréal.  De toutes façons, puisqu'on voulait passer environ 2 semaines sur place, un tel voyage nous aurait coûté au moins $7,000 par personne en passant par une agence d'ici.  J'ai donc essayé de trouver une alternative pour qu'on s'arrange directement avec un opérateur local et surtout kénian.  Grâce à Internet, j'ai trouvé le site du forum français du guide du routard, qui contient une foule de renseignements sur les meilleures façons d'organiser son propre safari en Afrique.  Étant donné leur proximité de l'Afrique, nos cousins sont très habitués de procéder ainsi.  Nous avons donc trouvé plusieurs opérateurs kényans que nous avons contacté par courriel.  Tous nous ont répondu rapidement avec des propositions plus ou moins similaires.  Toutefois, pour les safaris avec guide français, un des opérateurs se démarquait sur le site du routard par le positivisme des commentaires: Jean Petit Prix.  Son vrai nom est Jonasmus Katunga, mais son nom d'affaire est JPP.  Et en effet, Jean est celui qui nous a fait le meilleur prix compte tenu de l'itinéraire que l'on proposait et des activités que l'on voulait faire.  Par exemple, je voulais absolument faire une balade en montgolfière.  L'ayant déjà fait au dessus de la Californie, je me doutais qu'une telle balade au dessus de la savane africaine serait un moment magique (J'en reparle plus tard!).   Donc, nous avons convenu d'un prix convenable pour un voyage de 13 jours, incluant le transport sur place, le logement, la montgolfière et l'entrée des parcs nationaux.  Seules les pourboires et la boisson n'étaient pas inclus.

Il restait par la suite à arranger la logistique de l'avion, ce qui n'est pas si simple quand on est 4 à voyager en 'stanby'.  Il faut choisir une route offrant plusieurs vols journaliers et se donner quelques jours de tampons au cas où il n'y aurait pas de place.  Nous avons donc décidé de passer par Londres pour se rendre ensuite à Nairobi.  Cette itinéraire offrait en effet 3 à 6 vols par jours de Montréal vers Londres ainsi que de Londres vers Nairobi au Kenya.  Si tout allait bien, nous passerions quelques jours à Londres à l'aller.  C'est ce qui s'est passé et c'est pourquoi vous trouverez bientôt une chronique de voyage sur la capitale anglaise (à suivre!).

La logistique du safari et les déplacements étant réglés, il ne restait qu'à penser qu'aux petits détails permettant de faire un voyage agréable dans un pays africain.  Tout d'abord, les vaccins.  Si vous écoutez tous les conseils de vaccin mentionnés sur les sites Internet officiels ou encore les recommandations données à la clinique des voyageurs, vous recevrez pour environ $700 de vaccins par personne.  Il faut donc faire quelques recherches et compte tenu du type de voyage prévu faire les choix qui s'imposent.  La fièvre jaune et la malaria sont des incontournables.  Mais les autres sont plutôt pour ceux qui vont passer quelques mois dans les régions plus sauvages.  Il faut être prudent, mais ne pas virer fou non plus! 

Deuxième détail: La sécurité.  Encore une fois, si on se fie aux sites officiels, les chances de revenir vivant sont assez minces!  Il faut faire attention de ne pas parler à personne, les risques d'arnaques sont partout et surtout ne pas respirer si vous êtes dans la même pièce qu'un africain!  Pour y être allé et être revenu, je vous dis:  Pas la peine d'être parano.  Les kénians sont des personnes très gentilles et très rieuses.  Ne vous gênez surtout par pour leur parler.  Même si ils veulent tous à prime abord un petit quelque chose (votre montre, casquette, sandale) ou encore quelques sous, même si vous n'avez rien à donner ils vont être très contents de vous parler de leur pays et d'entendre parler du vôtre.  Bien entendu, comme dans tous pays, il faut être prudent,  ne pas traîner de grosse somme d'argent sur soit, pas de bijoux voyants et surtout ne pas trop s'aventurer à la tombée de la nuit.  Mais sinon, hakuna matata, pas de problèmes!

Donc tout est réglé et le grand départ s'effectue le 31 août 2010.  On est chanceux, le vol directe Montréal - Londres a de la place!  C'est parti!  Je saute ici la partie de Londres, puisqu'elle fera l'objet d'une autre chronique....

4 jours plus tard, nous arrivons à Nairobi au Kenya!

4 septembre: Nous voici arrivés à l'aéroport de Nairobi.  Nous sommes un peu nerveux, car j'ai sur moi la somme de $5000 US pour payer le safari et pour couvrir les autres frais du voyage.  J'ai bien hâte de remettre l'argent à JPP! Mais tout va bien, Patrick, le chauffeur de JPP nous attends avec une pancarte pour nous amener à notre hôtel.  C'est sympa, Patrick parle très bien l'anglais et est très gentil. Demain on rencontrera JPP pour compléter la transaction.  Première impression de Nairobi et du Kenya:  Une fois sorti de l'aéroport, ne cherchez par des blancs, il n'y en pas!  Le trajet dure environ 30 minutes entre l'aéroport et l'hôtel et je ne crois pas en avoir aperçu un seul!  Par contre, du monde, il y en a! Et comme dans tous les pays 'sous-développés' que j'ai visité, les gens conduisent sans trop respecter les règles.  Mais comme par magie, les accrochages sont à peu près inexistants.  Pour ma part, je ne pense pas que je pourrais survivre plus de 10 minutes au volant!  Premièrement, le pays ayant été longtemps colonisé par les anglais, les kenyens conduisent à gauche.  Et ensuite, il faut avoir des yeux tout le tour de la tête quand l'on conduit car autant les piétons que les autos sortent de partout!

Grâce aux talents de conducteur de Patrick, on arrive sains et saufs à l'hôtel.  Nos amis Michel et Brigitte sont arrivés la veille et j'ai bien hâte de les revoir... vivants! Pas de problèmes à l'hôtel, notre chambre est prête malgré l'heure matinale de notre arrivée.  Comme toute chambre d'un hôtel à la ville, la chambre est sobre mais fonctionnelle.Comme on s'était donné rendez-vous à la piscine, je me renseigne sur comment me rendre... première surprise: Pas de piscine! Mais ce n'est pas grave, car en expliquant à la préposée à la réception que je cherchais la piscine afin de rencontrer nos amis, elle m'indique que 'nos amis' lui ont justement fait le message de les rejoindre au restaurant.  Tout va bien, tout le monde est là!  Ils sont bien contents de nous voir arriver.  Ils se sentaient un peu seuls à Nairobi.

Prochaine chronique: Brève visite de Nairobi et rencontre avec Jean Petit Prix (JPP).

Blog suivant: Voyage au Kenya 2: Nairobi

Bonne fête

Bonne fête à moi, bonne fête à moi!

Une autre fête qui arrive dans quelques minutes.  46 ans!!!  Est-ce que ça va faire mal cette fois?  Pour tout vous dire, jusqu'à présent, je ne m'en suis jamais fait avec l'âge.  Même mes 40 ans ont passé comme du vent.  Je ne sais pas pourquoi, mais cette année, il me semble que je me sens finalement un peu vieux.  Pas vieux comme un vieillard, mais vieux comme un monsieur.  Je dois dire que ce fut une année assez 'montagne russe'.  Des gros investissements, une coupe MHL avec mes fils, un gros creux de vague dans mes contrats, un projet extrêment exigeant et surtout démoralisant, un nouveau projet excitant mais combien épuisant, une chicane avec ma fille, un froid avec mon frère, des petits problèmes financiers, l'organisation d'un voyage en Afrique et pour terminer, une poursuite pour vice caché dans la maison que l'on a vendu il y a 3 ans!  Moi qui aime le calme et la tranquillité d'esprit, on peut dire que ce fut tout le contraire!  Je ne me suis jamais senti aussi fatigué que ce dernier mois.  Réaction à un vaccin?  Épuisement professionel.  Toujours est-il qu'il me semble avoir toujours le cerveau dans le brouillard.  J'espère que mes vacances en Afrique vont arranger celà...

Je semble aussi trouver de plus en plus difficile d'être un ami.  On dirait que ça me pèse lourd l'amitié.  Pas moyen d'avoir une amitié gratuite, sans arrière pensée, sans obligation?  J'ai toujours l'impression d'être jugé par tous et chacun.  À moins que ça soit moi-même le juge?  'So complicated' comme chante Avril Lavigne.

En espérant que l'année de mes 46 ans me réserve un petit peu moins d'émotions fortes que mes 45.  Car je ne sais pas trop si j'ai la carapace assez solide pour survivre à celà.  Mais bon, on démarre en lion avec le voyage en Afrique!  Ça pourrait être pire comme début!

Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire mon vieux Ronald! 

Maudits français!

C'est drôle la vie...  Pendant mes années chez HP en tant que consultant et surtout pendant que je travaillais à Toronto, je voisinais beaucoup de chinois.  Depuis les derniers 6 mois, je travaille à Montréal et j'ai eu trois collègues venant de la France. Mon verdict?

Le premier était le français typique, celui qui vit dans les nuages et qui connaît la théorie comme pas un. Totalement incapable de convertir la théorie en livrables pratico pratiques.
Le deuxième, malgré le fait qu'il est parisien était beaucoup plus terre à terre.  Un jeune de 26 ans, mais comme tout bon parisien qui se respecte, un gars sûr de lui.
Le troisième est aussi très proche de l'image qu'on se fait des français.  Quelqu'un qui aime bien s'écouter parler et qui n'est pas très organisé.

Par contre, ils ont tous quelque chose en commun.  Tous sont sympathiques malgré le fait qu'ils ne soient pas les plus faciles à travailler avec.  La différence de culture entre celle française, très théorique et celle de l'Amérique du nord, beaucoup plus axée sur les livrables tangibles est très facile à constater. 

Un de mes fils a maintenant une copine française.  Pour l'avoir rencontré à quelques reprises, elle semble vraiment très sympa.  Bien hâte de voir si la différence de culture, vécue sur une longue période, sera un élément rassembleur ou encore un qui les éloignera peu à peu...  Il faut admettre que cette jeune femme semble avoir une volonté très ferme de se québequiser.  La différence ne sera peut-être finalement pas un facteur. 

Vive la différence! Vive la France!  Et vive le Québec libre!

Les vieux amis

Je reviens d'une belle fin de semaine de golf passée avec 3 de mes meilleurs amis.  Sûrement mes 3 plus vieux amis.  Content d'avoir pu passer 2 jours seulement avec eux.  Ce n'est pas évident, puisque nous avons tous nos familles et nos obligations à rencontrer.  De plus, même si nous sommes tous à peu près du même âge, 2 d'entre eux ont des jeunes enfants.  Pas toujours évident de convaincre madame de la priorité d'aller passer 2 jours avec ses vieux chums!  Mais bon, à notre grande surprise à tous, nous avons réussis à nous réunir à St-Jean de Matha pour 2 rondes de golf.  Ce n'est pas une année facile pour moi (voir autre chronique) et une petite pause dans le niveau de stress fait le plus grand bien!  Le golf n'a pas été terrible, mais la compagnie très plaisante.  J'ai aussi appris à jouer au poker le vendredi soir.  Je n'ai pas gagné, mais c'était bien amusant!  De plus, j'ai finalement réussi à boire mon porto reçu pour mes 40 ans... il y a presque 5 ans!  Je n'avais jamais réussi à réunir mes vieux amis depuis et j'attendais donc le moment propice.  Merci Marc, Denis et Luc pour votre amitié!

De plus, j'ai eu la joie d'aller chercher mon fils Guillaume à l'aéroport à son retour d'Europe.  Bien content de le revoir après un voyage de 3 semaines! Ça fait toujours un petit baume au coeur de savoir qu'un de tes enfants apprécie ta compagnie.

Donc, une petite pause dans le flot constant de soucis qui me frappent depuis le début de l'année. De retour au travail demain pour une autre semaine chargée! 

Plus que un mois et demi avant le voyage pour l'Afrique.  Je m'accroche à ce voyage comme source de motivation...  J'espère que ce voyage sera aussi passionnant que prévu!

Il y a des hauts... et des bas

Je travaille 10 à 12 heures par jour ces temps-ci...  Faut bien que je finisse de payer mes impôts de l'an passé!  3 mois sans contrat entre Novembre et Janvier ont laissé des traces... et des tracas! Et aussi que je paye mes avances d'impôts pour cette année fiscale.  Et aussi le voyage en Afrique... et aussi ma pension alimentaire, les 2 autos, l'hypothèque, le chauffage, les taxes municipales, le propane pour la piscine, le dentiste à ma fille...  bref, je sais pourquoi je travaille!  Vivement que la boutique de scrapbooking ScrapZone http://www.scrapzone.ca/ devienne un succès!  Après presqu'un an, on peut dire que les choses progressent rapidement.  Mais pourrons-nous un jour en faire des profits?  J'espère bien que oui!  Avec le baby boom actuel, le scrapbooking devrait connaitre un essor considérable!  Car c'est surtout les mamans et les grand-mamans qui s'y mettent.  Alors mesdames, toutes à vos pages!  Et soyez créatives!

La bonne nouvelle, c'est que la propriétaire, ma conjointe Marie-Josée est resplendissante de bonheur à s'occuper de sa boutique.  Elle se fait plein d'amies et de connaissances et même si elle travaille fort, elle semble bien motivée!

Alors on lâche pas... une longue et difficile année, mais l'an prochain devrait être beaucoup plus prospère!

Facile à dire... mais je dois admettre que parfois, je suis bien fatigué!  Beaucoup de travail, quelques soucis financiers, ma fille qui ne vient plus nous voir et avec qui j'ai maintenant une relation couci couça... Mon fils Alexandre qui bien qu'il n'a jamais été bien proche est maintenant plus distant que jamais...  Bref, ça a déjà été mieux!  Et pour finir, un de nos bons couples d'amis viennent de se séparer!

Tout me semble gris ces temps-ci.  Un peu comme dans le film 'The Road'. Sais pas si vous l'avez vu, mais c'est un film tellement gris et déprimant.  Comme si la couleur avait quittée le monde.

Parfois, on se demande bien pourquoi on se donne tant d'efforts...

Hakuna Matata!

Nous partons pour l'Afrique, le Kenya pour être plus précis le 1er septembre prochain.  Un safari de 2 semaines durant lequel nous allons nous promener sur plusieurs sites et dormir dans différents campements.  Il semble qu'il est de coutume d'avoir un plan d'eau près des campements de façon à voir beaucoup d'animaux qui viennent s'y abreuver. Ça devrait être génial!

Nous avons fait affaire avec un organisateur 'local', i.e. un kenyen.  J'ai trouvé son nom sur le site du routard français.  Son nom 'business' est Jean Petit Prix.  J'ai lu beaucoup de bon commentaires sur lui et je m'attends à un voyage génial!  Je vous en redonne des nouvelles à notre retour...

Hakuna Matata! (Aucun soucis)

Coeur de père brisé

La fête des pères vient de passer.  Pas ma meilleure.  Ma fille est en chicane avec ma conjointe et ne vient plus nous voir depuis plusieurs semaines.  Pas facile d'avoir presque 15 ans!  Et pas facile d'en être le père non plus.  Bref, ce soir, je m'ennuie de ma petite fille...

Bonne nuit.  Je t'embrasse ma belle petite chouette.

Bien triste la vie parfois.