
On me descend et on m'installe tout près de la salle d'opération pendant que celle-ci se libère. L'atmosphère est de façon surprenante... joyeuse! L'anasthésiste, un sympathique gaillard vient me voir. Je lui lance à la blague qu'il n'a pas besoin de m'endormir, que je veux voir l'opération.
Et lui de me répondre que ça tombe bien, parce qu'il n'en avait pas l'intention. Il m'offre en effet deux options: Une anasthésie générale ou encore une anasthésie rachidienne. Celle-ci vous laisse éveiller tout en vous gelant le bas du corps. Je choisi la deuxième option bien sûr, car se faire endormir, très peu pour moi!
On me rentre finalement en salle d'opération. L'anasthésiste m'injecte d'abord un calmant et par la suite me une injection dans la jambe. "Tu vas sentir comme une chaleur descendre vers ton pied et ta jambe va se mettre à s'agiter toute seule" me prévient-il. C'est tellement vrai! Merci pour l'avertissement car c'est un peu déroutant. Ensuite, les infirmière me tourne sur le côté et l'anasthésiste en profite pour subtilement me rentrer une longue et fine aiguille dans les os de la colonne lombaire. Le traître! Mais non, je blague, il m'a prévenu!

On me ramène dans la salle de réveil, même si je n'ai jamais dormi. On me couvre de couvertures chaudes qui font un grand bien. La sensation la plus bizarre est de se rendre compte qu'on ne peut pas bouger les jambes. On a beau leur ordonner de
bouger, rien n'y fait! Dans les films, à force de se concentrer, le héros réussi toujours à bouger le petit orteil... mais non, pas pour moi! Finalement, au bout d'une trentaine de minutes, les jambes commenceront finalement à bouger. Et pendant ce temps, comme je suis le dernier patient de la soirée, les infirmiers et anasthésistes se préparent à partir, non sans d'abord se commander une... pizza! Et moi qui meurt de faim!
Retour à la chambre alors que Marie-Josée et mes parents viendront me faire une brève visite. Après tout, il est environ 22 heures. Je ne quitterai que le lendemain matin. Comme on ne m'a pas endormi, j'ai le droit de manger, mais la cafétéria est fermée. Mais Marie-Josée avait amener des muffins plus tôt dans la journée. Ça fera l'affaire. Merci pour les béquilles maman!
Demain, je sors enfin. On dirait que ça fait une semaine que je suis arrivé!
Bonne nuit!
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