
En fait, c’est l’aspect humain de la nouvelle qui m’intéresse. La relation affaire-amitié qui semble facile à vivre au quotidien mais qui parfois amène des décisions très pénibles quand les temps sont plus difficiles. La tendance toute naturelle d’un dirigeant est de s’entourer de personnes avec qui il est à l’aise, qu'il respecte. J’ai personnellement toujours encouragé l’amitié au travail. Se lever le matin et se rendre au bureau est beaucoup plus facile quand l’on va travailler avec des amis. Si tout va bien, on a parfois l’impression d’avoir une deuxième famille. Mais lorsqu’un de tes ‘amis-collègues’ se fait mettre à la porte ou encore déménage ses pénates dans une autre entreprise, c’est un deuil qui est parfois difficile à faire. Je suis consultant depuis maintenant plus de 10 ans et qui dit consultant, dit changement continuel de clients et donc de collègues de travail. C’est que j’ai trouvé le plus difficile au début de ma carrière comme consultant: Le manque de relation continue avec des collègues. Étant constamment sur la route, même en travaillant comme permanent pour une entreprise, Hewlett Packard dans mon cas, je ne voyais que rarement les autres employés du bureau. Mais comme toutes choses dans la vie on finit par s’y habituer. Mais j’avoue que la motivation pour me rendre à mon travail est bien différente aujourd’hui qu’à l’époque où j’avais hâte de revoir mes ‘amis-collègues’ pour discuter des dernières nouvelles de l’actualité. Ma motivation première au travail est maintenant reliée à l’accomplissement avec succès d’objectifs bien déterminés.
Wow, ça semble vraiment déprimant… Mais ne vous méprenez pas, j’ai quand même de l’enthousiasme pour ce que je fais comme travail. Mais j’avoue qu’un contact plus intime avec des gens me manque à l’occasion et que si j’avais à choisir de nouveau une carrière, je m’orienterais probablement vers un domaine offrant des possibilités de rencontrer des gens dans un contexte de service. Peut-être aussi choisirai-je un métier qui donne plus l’impression d’apporter quelque chose de positif dans ce monde qui peut parfois sembler si gris. Bof, peut-être que le jour où je prendrai ma retraite, j’irai construire des écoles dans un pays défavorisé. Question de faire un peu de bien et de laisser ma marque avant d’aller rejoindre mes ancêtres dans les méandres du néant final…
Mais d’ici ce futur lointain mais combien trop proche, profitons de la vie au maximum et encourageons nos Canadiens… GO HABS GO!
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